Les "mais" qui viennent du Malin
« Mais ». Voilà un petit
mot qui fait l'actualité. Certes, ce mot est bien utile quand il
s'agit d'avoir un discours nuancé et équilibré. Je suis le premier
à le défendre. C'est toutefois un mot inacceptable dans certaines
circonstances, parce qu'il annule, de fait, ce qui vient d'être dit.
Ainsi par exemple lorsqu'on entend : « Je ne suis pas
raciste mais... » ou, pour faire référence à un fait
d'actualité : « je condamne les insultes antisémites à
l'égard d'Alain Finkielkraut mais... » Ici, le « mais »
contredit et invalide l'affirmation qui le précède.
Ca me rappelle une parole de Jésus qui
disait à ses disciples, à propos des voeux et des paroles qui
engagent : « Quand vous parlez, dites “Oui” ou “Non” :
tout le reste vient du Malin. » (Matthieu 5.37) Sur certains
sujets, toute nuance est suspecte, et elle doit l'être. Car parfois, on ne peut rien ajouter après notre oui ou notre non sans le contredire. Les « mais »
que l'on ajoute à certaines affirmations viennent incontestablement du Malin : ils mentent, ils trompent, ils dissimulent.
Ainsi, en ce qui concerne l'antisémitisme, c'est non.
Point final. Pas de mais. Jamais.
Très bien dit. Merci mon frère. A publier partout.
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